Metropolis
Les structures visuelle, philosophique et psychologique de cette oeuvre sont fondées sur la répétition et la continuité. Les éléments principaux de ce thème font l’objet de ma recherche artistique. Je tiens à continuer d’explorer les angles de traitement de ces thèmes tout en conservant un regard approfondie sur les diverses technologies. La vie dans les villes métropolitaines telles New York, Shanghai avec la notion d’espace m’a inspiré d’une certaine manière dans la création de cette pièce puisque les schémas architecturaux créent entre eux un ensemble de polygones irréguliers mais répétitifs. La projection vidéo sur les graticiels notamment est un rappelle de ce dernier dans le plan esthétique la musique DOCTYPEélectroacoustique est un symbole de l’urbanisme et la poste-modernité.
MÉTROPOLIS interactive- Documentation de vidéos from annie_mzn on Vimeo.
L’espace souhaité : grande galerie et entrée
La salle sera divisée en plusieurs sections d’un ou un demi-mètre en profondeur. Des écrans de tissus de différentes formes géométriques seront suspendus au moyen de câbles et d’oeillets métalliques sur ces différentes sections. L’installation des écrans de tissus dans la salle d’exposition et leurs intervalles nous rappellera la répétition. D’un point de vue général, le visiteur photographiera un schéma géométrique de Polygones irréguliers qui prendra un aspect tridimensionnel dans la perspective. En réalité, la superposition des différents niveaux d’écrans de tissus créera une surface imprévisible avec la notion d’espace. Les écrans de tissus installés dans l’espace de la grande gallérie partageront leur environnement avec le visiteur. Ceux-ci l’inviteront à interagir avec l’espace puisque les mouvements du visiteur affecteront directement la projection d’image sur les écrans de tissus et changeront l’aperçue générale de l’oeuvre. Les images graphiques conçus et développées par le Processing Language1 sont empruntées de la banque de données des graphiques de l’environnement de développement libre « Processing Language3 ». C’est avec les images que l’artiste initiera le visiteur à la création graphique, il le mettra en contact direct avec l’oeuvre et lui fera participer à l’élaboration de l’oeuvre. L’interactivité est produite au moyen du logiciel et des contrôleurs « Arduino2 ». Le visiteur sera en mesure d’interagir avec l’oeuvre en bougeant le cercle jeune de l’esquisse graphique avec ses mouvements de bras. Mais l’oeuvre ne commence ni termine par ici. Pour entrer dans l’espace de la grande gallérie il faut passer par un espace intermédiaire composé de rideaux en rubans de LED de différentes couleurs. Le mouvement du visiteur à travers les rideaux causera un changement de couleur synchronisé avec le mouvement de ses pieds. En marchant, le spectateur transmettra son mouvement à travers 3 différents espaces : extérieur, intermédiaire et intérieur. Il expérimentera une nouvelle expérience de sa présence dans différents espaces présentés par cette oeuvre. L’espace intermédiaire est l’endroit où le visiteur reçoit les premiers messages et y perçois un aperçue de l’installation principale, donc, la continuité existe dans l’ensemble de l’ouvre. La musique empruntera les éléments de la musique concrète et celle-ci sera synchronisée avec l’image. Cette musique électro-acoustique sera composée à partir de sons trafiqués ou modifiés, de sons enregistrés ou des sons créés par le compositeur. La répétition, l’urbanisme et la postmodernité dans les villes métropolitaines justifieront le choix des sons. Le compositeur propose une nouvelle expérience de la captation du son avec la notion d’espace, puisque les sons sont projetés par 4 différents haut-parleurs dans le but de créer une sorte de mobilité sonore avec les ondes sonores.